Un atelier sur l’arbre de vie issu des Pratiques Narratives permet d’ouvrir le champ des possibles en s’appuyant sur la métaphore de l’arbre. Conçues et développées par Michael White, les pratiques narratives suggèrent que nos identités sociales ne sont pas uniquement gravées dans le marbre mais aussi façonnées par nos histoires.

En dessinant son arbre personnel, l’auteur vient à parler de sa vie, à partager ses histoires. Il sera ensuite questionné sur sa création. La façon dont les personnes se racontent, influence leur identité et a pour conséquence de renforcer l’estime d’elles-mêmes.

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Donc, raconter des histoires rend plus fort. Attention, il ne s’agit pas de raconter n’importe quelle histoire. Comme il y a des mots qui nous enferment, d’autres nous libèrent. Il y a des histoires qui nous contraignent et d’autres qui nous émancipent. Il s’agit d’être amené à raconter des histoires qui nous délivrent. En écoutant attentivement l’auteur de l’histoire, le praticien narratif repère les moments précieux, comme un chercheur d’or à la recherche d’une pépite. Ils passent souvent inaperçus dans l’histoire dominante si on n’y prend pas garde. En se basant sur ces infimes instants de vie qui ont été oubliés, qui sont passés à la trappe, sous silence, l’auteur va être amené à contrebalancer l’histoire qui le fait tourner en rond comme un hamster. Les histoires de nos difficultés nous envahissent. Le praticien narratif va porter une attention toute particulière aux mots, expressions employées dans l’histoire dominante appelée aussi « l ’histoire à problèmes » pour inviter l’auteur à une prise de conscience.

C’est tout l’enjeu du praticien narratif, d’arriver à accompagner l’auteur dans sa quête d’un mieux être pour vivre sa vie pleinement. Toutes les parties de l’arbre sont utilisées. Les racines symbolisent les forces et l’ancrage ; le sol, les besoins ; le tronc, les qualités, compétences et valeurs ; les branches, les envies et les projets ; les feuilles, les personnes physiques ou imaginaires auxquelles on se réfère et, enfin les fruits qui symbolisent les bénéfices d’un projet réalisé.

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Les pratiques narratives utilisent d’autres métaphores comme le Club de soutien, le chemin de vie, …

Lorsque l’histoire à problèmes prend trop de place, il est aussi possible d’accompagner le l’auteur à s’en détacher par un accompagnement spécifique. Le problème est le problème. Le problème n’est pas la personne.

Les pratiques narratives proposent à l’auteur de porter un nouveau regard sur sa vie par une attention particulière à des évènements qu’il a oubliés ou qui étaient sans grande importance jusqu’alors.  

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On pourrait comparer les Pratiques Narratives à un art pratiqué au Japon, symbole de la résilience, le Kintsugi. Il consiste à reconstituer un objet en céramique brisé à l’aide de colle teinté de couleur or. Cette pratique s’inscrit dans une pensée philosophique nippone qui amène à reconnaître la beauté dans les choses simples, imparfaites et atypiques.

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Les pratiques narratives peuvent s'appliquer dans tous les types de situations individuelles et groupes.

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